Quoi prendre en considération pour évaluer si les risques sont acceptables ou non ?
Plan de l'article
- Définition du risque
- Risques d’abord estimés, puis identifiés
- Autres définitions utiles : danger, situation dangereuse, risque élevé…
- Risques « favorables » ?
- Étape 1/7 : Plan de gestion des risques
- Étape 2/7 : Identifier les risques
- Étape 3/7 : Estimation des risques
- Étape 4/7 : Gérer les risques
- Étape 5/7 : Évaluation de l’acceptabilité des risques résiduels
- Étape 6/7 : Informer/Communiquer/Augmenter
- Étape 7/7 : Surveillance des risques
- Principaux types de risque
- Risque numérique/risques liés à la cyber sécurité
- Exemples de probabilité, de gravité et de risque
Définition du risque
Par définition, un risque désigne un dommage qui « pourrait » se produire. Un risque est caractérisé par deux paramètres :
- Sa gravité : l’étendue des dommages potentiels
- La probabilité d’apparition : « quelle est la probabilité de subir les dommages »
Cette paire de valeurs permet d’évaluer un niveau de risque .
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Il convient de noter qu’un risque n’est pas une réalité physique, c’est un indicateur entièrement défini basé sur votre façon de voir les choses.
Certaines analyses devraient utiliser introduire la détectabilité des risques et/ou un coefficient associé aux mesures de prévention des risques . Cela peut facilement être inclus dans la probabilité , laquelle on va décomposer autant que nécessaire, par exemple :
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Probabilité = Pdanger × Psituation dangereuse × Pundétecté × prévention inefficace × Dommages Zéro risque n’existe pas !
C’ est un effet de la définition du risque : aucun risque n’existe. Qu’il s’agisse de probabilité ou de gravité , zéro annule le risque qui devient impossible dommage ou possibilité sans dommage…
Un risque zéro sera rencontré à plusieurs reprises, ce qui nécessite des mesures distinctes :
- Lorsque vous identifiez : il y a eu une idée du risque, mais il s’avère que le risque est tout simplement impossible. Il est important d’enregistrer l’identification et d’identifier le « caractère zéro » du risque et puis oublie l’esprit léger.
- Lorsque les définitions malheureuses des critères d’acceptabilité : attention, il est impossible, il ne faut pas s’efforcer de zéro risque, mais une gestion impeccable.
- Dans les débats enflammés, il est préférable de zapper.
Risques d’abord estimés, puis identifiés
Il y a deux étapes différentes :
- Une première étape : celle des estimations possibles des risques avant l’occurrence (p. ex. pré-projet pour un dispositif, en amont d’une catastrophe naturelle prévisible…) est estimée en fonction de l’état de la technique, de la probabilité d’occurrence et de la gravité estimée des conjonctures pures.
- Une deuxième étape au cours de laquelle le risque peut survenir (par exemple après la mise sur le marché d’un produit, après le début d’une épidémie, etc.) est les données que réelle, découlant des activités de surveillance. Les probabilités sont des statistiques réelles, endommager les résultats réels.
Effectuer tout l’art de l’analyse des risques et des analyses initiales aussi bien que possible, puis les mettre à jour en fonction des ascenseurs du sol.
Autres définitions utiles : danger, situation dangereuse, risque élevé…
Le concept de risque est accompagné des principales définitions, qui sont énumérées ci-dessous :
- Danger : la cause d’un risque
- Situation dangereuse : situation qui expose les personnes/environnement/société/… au danger.
- Risque important : risque supérieur à un seuil défini par vous (ou par contexte)
- Catastrophe : un risque incontrôlable
- Gestion des risques : toutes les étapes allant de l’identification à la surveillance des risques, en passant par leur contrôle
- Identification des risques : Imaginez les risques qui peuvent survenir, cette identification est constamment mise à jour
- Estimation du risque : Attribuer un niveau à chaque risque en fonction de la probabilité et de la gravité
- Évaluation des risques : évaluation de l’ « acceptabilité » des risques sur la base d’estimations précédemment définies et de critères d’acceptabilité
- Gestion des risques : toutes les mesures prises pour atténuer les risques identifiés. Idéalement, les risques sont complètement évités (éliminés), sinon ils sont réduits en fréquence et/ou en gravité.
- Risques restants : niveau de risque après la mise en œuvre de toutes les mesures de contrôle
- Communication : entre les différentes parties concernées, service de gestion des risques
- Surveillance : activités de surveillance qui alimentent en permanence la gestion des risques
Risques « favorables » ?
Dernière subtilité : depuis que la norme ISO 9001 s’est alignée sur la structure HLS, un nouveau concept a été utilisé dans le monde de la qualité : celui de l’opportunité points forts et des faiblesses (méthode SWOT) /analyse des risques et des opportunités, un risque « favorable ». Cela permet de mettre en œuvre des , mais cela ajoute particulièrement à la confusion.
Rappelez-vous qu’un risque favorable est un profit . Il peut être caractérisé comme un risque, avec une probabilité d’occurrence et un impact positif significatif (semblable à la gravité d’un risque).
Étape 1/7 : Plan de gestion des risques
un premier temps, il est nécessaire d’avoir une définition claire de la tâches et obligation redditionnelle Dans :
- en termes de politique d’acceptation des risques (les critères) que « le plus haut rang » est la direction dans une entreprise.
- sur toutes les tâches nécessaires à la gestion des risques, comme décrit ci-dessous
Étape 2/7 : Identifier les risques
La qualité de votre analyse dépend directement de votre connaissance du contexte risques , il est conseillé de la décrire en précisant :
- Humain/Environnement/Équipement… impliqué
- Les différents dangers
- Des scénarios conduisent à des situations dangereuses
- Dommages potentiels
Cela implique nécessairement une révision de l’état de la technique :
- les risques déjà connus ;
- les maîtres qui ont déjà été mis en œuvre,
- bonnes pratiques (guides, normes, spécifications, réglementations…)
- capacités techniques et associées
Étape 3/7 : Estimation des risques
C’ est là que les choses deviennent compliquées, estimez — du moins qualitativement, sinon quantitativement — les probabilités et la gravité , ou :
- Ces estimations se rapportent à une gigantesque pleine échelle (par exemple des probabilités allant de 1/1.000’000 à 50% ; une perte d’argent de 1 million d’euros à 1 million d’euros ; des dommages à la santé allant d’un simple gène à la mort…) qui se produira très probablement. raison sur les plus petites plages
- Vous n’avez aucune idée des estimations
Dans la première approche, les estimations sont clairement « louches », elles sont ensuite affinées avec les données obtenues :
- De l’état de l’art
- Expérimentation
- Modélisation
- Le terrain
Estimations du niveau de risque par matrice de probabilité/gravité
La plupart des analyses sont effectuées avec des matrices, conventionnelle une matrice 3×3 (ou même 5×5) donne un niveau de risque en fonction de la gravité/probabilité du couple :
ZRA | Chance | ||
---|---|---|---|
ZWA | Moyenne | Haut | |
Important | Risque moyen | Risque élevé | Risque élevé |
Maté | Risque acceptable | Moyenne | risque Risque élevé |
négligeable | Risque acceptable | Risque acceptable | Risque acceptable |
Matrice selon la conductivité ISO/TR 24971, §5.5.5. Diverses limitations sont causées par cette méthode :
- Ne pas estimer les risques cumulatifs
- Difficultés à évaluer le niveau de risque pour les zones extrêmes (p. ex. faible probabilité et risque significatif, probabilité élevée et risque négligeable)
- Introduction d’un concept d’acceptabilité trop tôt : l’estimation donne un niveau de risque, ce niveau est ensuite utilisé pour déterminer l’acceptabilité dans un contexte donné : il est inconcevable d’accepter un risque sans connaître les contreparties.
- Trop imprécis pour les analyses critiques et les comparaisons
Mais il a l’avantage qu’il est simple, parce simpliste.
Les risques quantitatifs
Une méthode (voir les annexes de l’XP S99-223) est destinée à quantifier les dommages et les probabilités :
- Les probabilités sont exprimées en%
- Les dommages sont estimés à l’aide d’une échelle, par exemple : 5 : max, 4 : critique, 3 : très élevé, 2 : élevé, 1:moyen, 0 : faible, -1 : très faible…
L’ étendue des dommages est spécifique à chaque type de risque. Par accord, un changement d’un niveau (par exemple de 4 à 5) équivaut à des dommages dix fois plus graves.
Ensuite, il est facile de faire des calculs :
Niveau de risque = log (probabilité x 10 niveau de dommages) Niveau de risque cumulé = log (σ (probabilités x 10 niveaux de dommages))
Le utilisation des niveaux permet même de simplifier le calcul des niveaux de risque :
NR = NP NG — Nmax avec NP : niveau de probabilité, NG : niveau de gravité et Nmax : niveau max, conventionnel 5.
De nombreux avantages sont associés à cette méthode :
- Élimine la notion de risque 0 (qui ne se poursuit pas dans un log)
- Capacité de calculer les risques cumulatifs
- Permet de distinguer entre les grands et les petits risques
- Permet de quantifier vos performances, comparaisons et séquences
- Démontrer un rapport avantages/risques favorable en calculant les niveaux de profit selon la même méthode
Étape 4/7 : Gérer les risques
Principes
Il vise à prendre des mesures d’atténuation des risques d’établir. De nombreuses approches sont à votre disposition, mais elles doivent être appliquées par ordre d’efficacité
- Suppression : totale des risques
- Utilisation d’ équipements de protection
- Mise en place de la prévention , grâce à l’information des parties prenantes
- Compensation du risque si elle n’est pas réduite
Notez que l’utilisation de méthodes inefficaces dépend fortement de l’acceptabilité du risque, par exemple, les risques climatiques ou les inégalités entre les sexes sont très bien acceptés dans nos sociétés : le contrôle par compensation financière est un classique, mais sans effet sur l’atténuation des risques.
Quand devez-vous arrêter la gestion des risques ?
C’ est l’une des grandes subtilités de la gestion des risques : savoir quand arrêter la maîtrise . Le risque est considéré comme suffisamment maîtrisé quand… vos critères le disent !
Il y a deux approches :
- Théoriquement : le contrôle est interrompu lorsque le risque résiduel est inférieur à un seuil prédéfini
- Une pratique : la maîtrise est arrêtée lorsque vous ne pouvez plus maîtriser
L’ approche théorique est dictée par des normes et des règlements qui hésitent entre deux concepts inapplicables :
- Réduction de l’AFAP : « Autant que possible » : autant que possible, ce qui n’a aucun sens (on peut toujours faire plus) et est une source d’innombrables maux de tête dans les autorités.
- Réduction ALARP : « Aussi bas que raisonnablement possible » : dans la mesure du possible, vous comprendrez que le concept n’est raisonnablement pas objectif, cette philosophie est impraticable
Aussi, en fait, la réduction est faite AFACP : « Dans la mesure du contexte possible » (oui, j’ai inventé le terme) : maîtrise s’arrête lorsque vous êtes en conformité avec l’état de la technique : les risques ne sont pas plus élevés que ceux déjà agrave ; acceptées par nos sociétés, les solutions techniques/humaines et organisationnelles utilisées sont au sommet de ce qui se fait actuellement. Notez que cela conduit à mettre à jour la maîtrise dès que le contexte évolue.
Étape 5/7 : Évaluation de l’acceptabilité des risques résiduels
Vos risques ont été identifiés, un premier niveau de risque est estimé pour le plaisir, vous avez réduit les risques AFACP, le niveau de risque résiduel a été estimé.
Il reste à faire un bon gros examen :
- Activités de maîtrise,
- les niveaux de risque résiduel,
- Mesures prévues pour surveiller et mettre à jour la gestion des risques
Et pour conclure sur l’acceptabilité des risques.
Comme vous le comprendrez, l’acceptabilité devrait être au fil du temps être maintenus, les activités de surveillance veilleront à ce que.
Étape 6/7 : Informer/Communiquer/Augmenter
C’ est encore un point critique, la communication est cruciale pour une bonne gestion des risques, il sera nécessaire de communiquer à :
- Sensibilisation accrue aux niveaux de risque résiduel.
- Contrôler les risques en fonction du bénéficiaire .
- Sensibilisation à la nécessité de recueillir des informations (et surtout aux problèmes).
Étape 7/7 : Surveillance des risques
Il est essentiel de sélectionner correctement les indicateurs qui surveillent les risques connus et d’ identifier les risques émergents . La définition des indicateurs n’est jamais gelée, elle évolue avec votre compréhension des risques.
Il faut comprendre que le risque observé les indicateurs sélectionnés reflète, avec tous les problèmes d’inexactitudes, de partialité et d’interprétation erronées que cela provoque.
Pour sélectionner des indicateurs de surveillance des risques , tenez compte des éléments suivants
- Nécessité d’améliorer l’estimation des risques connue,
- Les moyens de détecter les risques émergents,
- la disponibilité d’indicateurs pour les risques comparables ou corrélés ;
- La facilité d’interprétation des indicateurs,
- Leur forme, les moyens de collecte des données, les méthodes d’analyse, les moyens de présentation des données…
Principaux types de risque
Chaque contexte impose sa propre vision du risque. Voici des exemples de .
Veuillez noter que la liste n’est pas exhaustive, il y a tellement de familles à risque s’il y a des sujets de réflexion !
Risques naturels
Risques causés par des phénomènes naturels, qui endommagent peut infliger à la population, à l’équipement ou aux structures autorités. Elles sont gérées par les et peuvent impliquer des acteurs privés.
- Exemples de risques naturels : onde de chaleur
- Grand froid, neige, grêle
- Inondations
- Sécheresse
- Feux de forêt
- Tempête
- Tsunami
- Avalanches
- Mouvement sur le terrain
- Enlèvement/gonflement de l’argile
- Cyclones
- Éruption volcanique
- tremblement de terre
Risques sanitaires
Les risques pour la santé peuvent affecter la population (et/ou les animaux). Ces risques sont contrôlés par les autorités et, le cas échéant, par des acteurs privés. Les risques pour la santé sont historiquement liés aux problèmes de pollution , mais ils sont aussi étendus aux technologies, aux risques naturels…
Un risque pour la santé devient un désastre plomberie quand il n’est plus maîtrisé.
Exemples de dangers
- (risque de contamination) : Biologique (virus, parasites, bactéries…)
- Produits chimiques (hydrocarbures, métaux lourds…)
- Physique (rayonnement, température, matières dangereuses…)
Exemple de situation dangereuse (risque d’infection) :
- Exposition digestive
- Exposition respiratoire
- Exposition à travers les muqueuses
Catégories de risque pour la santé animale en France :
- 1ère catégorie : peut être nocif pour la santé publique
- 2ème catégorie : peut être nuisible à l’économie
- 3ème catégorie : la maîtrise comprend les acteurs privés
Risques médicaux
Ces risques concernent principalement les patients, et même leur entourage et les professionnels de la santé. Ils peuvent se produire dans le cadre de médicaux soins.
Ces risques sont contrôlés par des professionnels du secteur (professionnels de la santé) sous la supervision des autorités compétentes.
Pour décider de l’acceptabilité des risques médicaux nécessite la participation du patient.
Exemples :
- Invalidité permanente
- Invalidité temporaire
- Douleur importante
- Décès
- Génétique.
Exemples de dangers :
- Mauvais geste technique
- Mauvaise organisation
- Infection nosocomiale
- Mauvais
- recette Problème matériel
Exemples de mesures de contrôle :
- Formation des professionnels de la santé
- Mise en place d’un système de qualité
- Élimination des risques par la conception de dispositifs, de produits,
- protocoles Ajout d’équipement de protection
- Information, sensibilisation, prévention
Risques professionnels dans les entreprises/santé au travail
Les risques professionnels peuvent affecter les employés, ils sont contrôlés par l’employeur. Il s’agit d’une obligation légale (voir le Code du travail).
Exemples de :
- Amiante
- Travailler en hauteur
- Risques psychosociaux (voir ci-dessous)
- Troubles musculo-squelettiques
- Possibilité de marche
- Chaleur froide
- Route de travail
- Son
- espaces limités
- Exposition à des substances dangereuses (peinture à l’amiante soudure au plomb…)
Les risques doivent être évalués sur la base d’un DUER dont la forme reste libre.
Risques psychosociaux
Les risques psychosociaux font partie de la famille « risques pour la santé au travail ».
Ils indiquent des risques de dommages physiques ou mentaux, ils sont essentiellement causés par l’homme , sur l’homme.
Exemples de dommages :
- Stress (causes possibles : interruptions fluctuantes des horaires de gestion…)
- Violence/harcèlement physique ou sexuel (causé par des employés et/ou des personnes externes d’utilisateurs…)
- Burnout (causes possibles : heures supplémentaires, mauvaise planification, mauvaise gestion…)
Risques technologiques
Les risques technologiques accompagnent l’innovation et peuvent avoir des conséquences pour les personnes, les infrastructures et l’environnement.
Exemples de risques
- technologiques : Transport et stockage des marchandises dangereuses
- Accident industriel (ex : AZF)
- Accident nucléaire
- Pause barrage
- Risques liés
- La pollution des sols
- Émissions de polluants et gaz à effet de serre dans l’atmosphère
- Pollution des réseaux et des pipelines
- Industrie pétrolière et gazière
- Déchets dangereux
- Silos
Voir la nomenclature ICPE.
En France, la technologie des risques est contrôlée par PPRT : plans de prévention des risques technologiques, notamment pour les risques d’inondation et de sécheresse (lien).
Risque numérique/risques liés à la cyber sécurité
Les risques numériques peuvent affecter les produits et/ou leurs utilisateurs , ils doivent être contrôlés par les concepteurs de solutions numériques.
Aujourd’hui, l’accent est mis sur les risques liés à la cyber sécurité, dans tous les domaines sensibles.
Exemples de dommages :
- Atteinte à la confidentialité
- Intrusion ou intégrité
- Performances de disponibilité
- Diffuser les fausses nouvelles
- L’ incitation à haine
- Abrutisation des masses
Exemples de dangers (attaquants/pirates) :
- Organisation de l’État
- organisation terroriste
- Personne interne de l’organisation cible
- S isolé
- Hobbyiste/Passionné
- Robot
En France, l’ANSSI réalise l’analyse des risques en utilisant la méthode EBIOS.
Risques sociaux
Les risques sociaux sont très étendus, ils peuvent affecter la population et leurs causes sont très diverses.
Exemples de risques
- sociaux : Risques pour la santé
- Risques pour les maladies (par exemple le sida)
- Risques d’accident (p. ex. accidents du travail)
- Risque d’invalidité (p. ex. accidents de la route
- Risque de décès (p. ex. pollution grave)
- Risques pour la maternité (p. ex. diminution de la fécondité, mortalité infantile, mortalité maternelle…)
- Risque d’âge (de nombreux risques sont en corrélation avec l’âge)
- Risques de nature financière/économique ou emploi (pauvreté, incertitude de l’emploi, chômage, pension…)
- Risques d’inéquité/exclusion (social, professionnel… selon le sexe, l’âge, l’origine, le culte…)
- Risque pour la famille
- Risque associé au logement (prix, densité, équipement…)
- Risques liés à la démographie , à l’immigration, à l’émigration
- Risques liés aux compétences (insuffisance, vieillissement…)
Risques financiers
Les risques financiers entraînent une perte d’agent, pour une personne ou une organisation, dans le cadre d’ opérations financières. Les causes sont multiples, la maîtrise est individuelle et, si nécessaire, assurée par les autorités.
Exemples :
- Fluctuation du marché
- Fluctuation des taux
- Maux de gestion
- Crédit non remboursable
- Météo (et oui)
Risques géographiques
Le monde de la géographie parlera du danger (danger) et du facteur de vulnérabilité (vulnérabilité aux dommages). Les dangers peuvent être naturels, causés par l’homme, par ses technologies…
Le concept de vulnérabilité conduit à l’analyse des facteurs anthropiques qui génèrent la vulnérabilité : nous pensons plus à la victime du dommage qu’à sa cause.
Exemples de vulnérabilités :
- Sous-équipement
- Surpopulation
- Dépendance technologique
- Sous-compétences
- Sous-estimation/estimation du risque
- Maîtrise imprévue
Risques géopolitiques
Ces risques affectent les relations entre les Etats , ils sont généralement causés par ce dernier, qu’ils doivent contrôler. Il s’agit du dernier niveau de risque, avant les risques climatiques.
Exemples :
- Conflits armés
- Hande-Guerres
- Indépendance, nationalisme (ex : Brexit)
- Idéologie spécifique (ex : terrorisme)
- Accès aux ressources naturelles (p. ex. eau, pétrole)
- Inégalités (p. ex. inégalités de richesse, inégalités en matière de santé)
- Exportations de perturbations (p. ex. décès de George Floyd)
- Catastrophe sanitaire (ex : covid-19)
Risques climatiques
Fondamentalement causées par les activités humaines, elles affectent les populations, la faune, la flore et tous les écosystèmes. Ils doivent être maîtrisés par l’homme . Ce serait bien.
Exemples :
- Émissions de GES
- Déforestation
- La pollution des sols
- Pollution
Exemples de dommages :
- L’ élévation des eaux
- Augmentation des températures
- Extinction de certains animaux à l’état sauvage
- Extinction d’une partie de la flore
- Risques technologiques
- Risques sociaux
- Risques sanitaires
- Risques économiques
- Risques géopolitiques
Exemples de probabilité, de gravité et de risque
Ces exemples sont donnés à titre informatif, chaque contexte utilisera sa propre échelle.
L’ échelle de probabilité
Chance | ||
---|---|---|
Niveau | Description | Valeur |
5 | systématique | 100% |
4 | Très régulier | 10% |
3 | RÉGULIÈREMENT | 1% |
2 | Parfois | 1/1’000 |
1 | Rare | 0,1/1 000 |
0 | Très rare | 0.01/1.000 |
-1 | Improbable | 1/1000’000 |
-2 | Seuil | 1/10’000’000 |
… | < Seuil | … |
La gravité des dommages financiers
ZRA | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Niveau | Description | Dommages naturels Cyclone (échelle Saffir-Simpson) | Dommages médicaux (selon le score de l’AIS) | Dommages professionnels | Témoignages psychosociaux (stress) | Dégâts numériques (grille ANSSI) | Dommages financiers (volatilité de 5 années) |
5 | Catastrophe | Fortes inondations, dommages importants au logement et aux bâtiments urbains | Décès | Décès | Décès du conjoint | Impact lourd sur 10 000 000 personnes. Perte définitive d’un les infrastructures essentielles. | > 25% |
4 | Critique | Des dommages irréparables peuvent être causés aux petites maisons. | Contusion cérébrale | Séquelles permanentes | Décès d’un proche parent | Impact lourd sur 1 000 000 de personnes. Perturbation de l’économie nationale. Perte temporaire d’infrastructures essentielles. Perte définitive de grandes infrastructures | 15 -25% |
3 | Tombeau | Dommages graves à des logements irréparables pour des logements précaires inondations près de la côte | Fracture du fémur | Séquelles temporaires | Changer la situation | Impact lourd sur 100 000 personnes. Perturbation de l’économie régionale. temporellement des grandes infrastructures. | 10 -15% |
2 | Sérieusement | Dommages structurels aux maisons. Dommages importants à la végétation | Fractures des côtes | Arrêt de | Modifier la fréquence des querelles avec le conjoint | Impact lourd sur 10 000 personnes. Perturbation de l’économie locale | 5 -10% |
1 | modérément | Dommages limités aux maisons mobiles, à la végétation et aux panneaux routiers | Blessure de l’oreille | Accident bénin sans interruption de travail | Changement de responsabilités au travail | Impact lourd sur 1 000 personnes. | 2 -5% |
0 | Faible | Beaucoup de pluie, dégâts négligeables | Douleurs faibles | Fatigué | Variation de l’exercice Activités récréatives | Effets lourds sur moins de 1 000 personnes. | 0,5 -2% |
-1 | Minimum | Beaucoup de pluie, aucun dommage à la propriété | Gène unique | Inconfort | Des coups bas. | < 0,5% | |
-2 | Seuil | imperceptiblement | |||||
… | < Seuil |
Mise à l’échelle du niveau de risque
Niveau de risque | ||||
---|---|---|---|---|
Niveau | Description | Danger naturel (niveau météo France) | Risques (danger biologique) | Risque technologique (incident nucléaire) |
5 | Catastrophe | Impact plus large sur la santé et l’environnement | ||
4 | Critique | Niveau rouge : phénomènes dangereux d’une intensité exceptionnelle | Niveau 4 : Agents dangereux ou exotiques présentant un risque élevé de mort et de transmission dans l’air ; agents similaires dont le risque de transmission est inconnu | Rejet important d’exiger la pleine application des contre-mesures |
3 | Tombeau | Rejet limité qui peut nécessiter l’application partielle des contre-mesures proposées. | ||
2 | Haut | Niveau orange : phénomènes dangereux | Niveau 3 : Agents indigènes ou exotiques dont la contamination atmosphérique peut entraîner des conséquences graves ou mortelles. | Rejet mineur : exposition du public dans l’ordre des limites prescrites. |
1 | Moyenne | L’ exposition publique représente une fraction des valeurs limites prescrites | ||
0 | Faible | Niveau jaune : phénomènes dangereux ponctuels | Niveau 2 : Agents associés aux maladies humaines dont la transmission se produit en raison d’une lésion percutanée, d’ingestion ou d’exposition à la membrane muqueuse. | Pollution importante ou surexposition d’un travailleur. |
-1 | Très faible | Anomalie en supposant le régime d’exploitation admissible. | ||
-2 | Seuil | Niveau vert : RAS | Niveau 1 : Agents généralement non pathogènes chez les adultes en bonne santé | Une anomalie d’importance en matière de sécurité. |
… | < Seuil |